La toponymie est un précieux héritage à préserver et à transmettre, pour que les jeunes générations se construisent dans la continuité culturelle et identitaire de leur territoire. Si le provençal est de moins en moins parlé aujourd’hui, il s’impose comme élément structurant de la culture locale, faisant partie intégrante de notre quotidien. La transmission et la valorisation de la culture provençale sont au cœur des missions du Parc à travers ses projets et ses publications.
Aucun nom de lieu n’est né du hasard. La carte toponymique du Parc met en lumière l’identité du territoire, son âme populaire, ses moyens d’expression, tout autant que son relief, la nature du sol, sa faune, sa flore, ses cultures et l’évolution de ses paysages…
Cette carte toponymique, dont l’objectif n’est pas d’être exhaustive, a été conçue pour donner des clés de compréhension du territoire par la porte d’entrée de ses lieux et de ses noms. Elle illustre avec un univers poétique les noms des 28 villes et villages du Parc, mais aussi des lieux dont les noms sont connus et utilisés par les habitants.
Ce support permet de se plonger dans cette linguistique, de (re)découvrir la langue, l’histoire et les traditions, ainsi que les personnages, les festivités, etc.
Objectifs de la carte
- Proposer au plus grand nombre un support pédagogique de compréhension du territoire, sous les angles historiques et paysagers, au travers de la toponymie provençale.
- Identifier, approfondir et partager les connaissances sur la toponymie des sites et lieux en Sainte-Baume, des communes du Parc, de leurs différents lieux-dits ou quartiers.
- Valoriser et créer du lien entre les structures de sauvegarde du provençal et celles de l’éducation à l’environnement et au territoire.
« Quoi de plus précieux, de plus intéressant, je dirais volontiers de plus touchant que ces noms, qui reflètent peut-être la première impression que notre patrie, la terre où nous vivons et que nous aimons, avec ses formes sauvages ou gracieuses, ses saillies ou ses contours, ses aspects variés de couleur et de végétation, a faite sur les yeux et l’âme des hommes qui l’ont habitée, et qui s’y sont endormis avant nous, leurs descendants ? » Gaston Paris, 1946, La toponymie française : buts et méthodes, questions de peuplement, les bases pré-indo-européennes, Albert Dauzat
La carte est disponible en Office de Tourisme et consultable en ligne.
Ce projet a été financé avec le soutien de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur