Étude des continuités écologiques entre les massifs des Calanques, de la Sainte-Baume, de l’Étoile et de la Sainte-Victoire

La fragmentation des espaces naturels est l’une des principales causes de déclin de la biodiversité. Les continuités écologiques permettent à la faune, la flore et aux milieux naturels de s’adapter aux changements environnementaux. Quelles sont les relations écologiques entre les massifs calcaires voisins du Parc de la Sainte-Baume ? C’est une question qui se pose pour le devenir des écosystèmes du Parc. La science moderne de l’écologie du paysage peut aujourd’hui apporter des réponses par modélisation des relations écologiques.

Connaître les liens de solidarité écologique entre quatre grands massifs calcaires méditerranéens

En France, de manière complémentaire à la politique de protection de la nature, a été initié une démarche de définition d’une « trame verte et bleue » afin d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques.

La trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à constituer un réseau écologique cohérent pour permettre aux espèces animales et végétales      de circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer, etc. Cette trame est définie au niveau régional dans un document d’aménagement : le Schéma Régional d’Aménagement de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET). Mais pour être mise en œuvre, elle doit être précisée à l’échelle locale.

La trame verte et bleue définie dans la charte et le plan du Parc montre une grande continuité des milieux. Mais qu’en est-il hors de ce site préservé ? Les schémas régionaux font état de fragilités du massif par un isolement progressif lié aux infrastructures et à l’artificialisation des terres.

Les Calanques, la Chaîne de l’Étoile, la Sainte-Baume et la Sainte-Victoire présentent des paysages qui se ressemblent. On y trouve souvent les mêmes milieux, les mêmes espèces, etc. Quel est ce patrimoine commun ? Quelles en sont les relations écologiques ? Comment en tenir compte dans l’aménagement du territoire ? Autant de questions que se posent les gestionnaires de milieux (Parc national des Calanques, Parc naturel régional de la Sainte-Baume et animateurs Natura 2000 de la Métropole) et que l’étude de modélisation permettra d’approfondir.

L’écologie du paysage au service de la modélisation des relations écologiques entre massifs

L’écologie du paysage est une science interdisciplinaire (écologie, géographie, sciences sociales, urbanisme) qui permet de modéliser les dynamiques spatiales et temporelles des écosystèmes.

L’étude portée par le Parc et ses partenaires – le Parc national des Calanques et la Métropole Aix-Marseille Provence – avec l’appui technique de l’Institut méditerranéen de biologie et d’écologie et l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (ARBE) propose ainsi de modéliser les « connectivités écologiques fonctionnelles » entre ces quatre  grands massifs sous forme cartographique. Ces cartes pourront être utilisées pour l’aménagement du territoire afin de préserver l’avenir de ces espaces naturels majeurs.

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